Notre CEO, Marc Sarwatka, a participé à l’émission « Avec vous » de BFM Business ce 27 Janvier 2025. Le thème de l’émission était le développement international entreprises et le rapport des professionnels avec l’international. Si vous aussi, votre vie touche à l’international, cet article est fait pour vous. Ce fut désormais la quatrième fois que notre CEO Marc Sarwatka fut sollicité par BFM Business pour apporter son regard sur les différentes questions que l’émission « Avec vous » a abordé. Les questions traités étaient les suivantes :
- L’international a t’il encore de l’avenir dans ce contexte tendu ?
- À quoi bon aller à l’étranger ?
- Quelles sont les compétences clés pour travailler à l’international ?
- De quelle manière faut il être présent dans le pays visé ?
- Quels sont les premiers pas pour s’internationaliser ?
- Comment réagir à une proposition d’emploi mieux payée à l’étranger ?
- Comment se passe le retour en France des expatriés ?
- Quel est le marché idéal pour son développement international ?
- Comment recruter à l’étranger ?
- Comment vivre une expérience internationale ?
Outre notre CEO, d’autres spécialistes ont participé :
- Anne Martel-Reison, fondatrice de la société EOC International
- Goeffrey Fournier, DRH de Securitas Technology
- Justine Coret, avocate associée au cabinet Mayer Brown,
Replay du webinar
Nous vous invitons à consulter le replay de l’émission sur le site de BFM Business si vous souhaitez voir l’ensemble de notre participation.
Si en revanche, vous souhaitez comprendre les points clés des éléments de réponse de Marc, nous les avons résumé ci-dessous
L’international a t’il encore de l’avenir ?
Conflit israélo-palestinien, guerre en Ukraine, conflit sino-américain et le retour de Donald Trump occupent la une des journaux. Face à tout cela, de nombreux d’entre nous vont penser que l’international est aujourd’hui territoire ennemi. Mais est-ce vrai ?
Marc confirme que le contexte économique mondial reste compliqué, notamment en Suisse et surtout en Allemagne. Cependant, cela ne signifie pas que l’international n’est plus une source d’espoir. En effet, la crise économique interne ne signifie pas que les pays concernés vont se couper du monde. Il prend l’exemple de notre cabinet PROEVOLUTION, pour qui le recrutement transfrontalier et l’activité internationale, notamment dans sa dimension franco-allemande et franco-hispanique sont restés très forts. Il pense aussi que suite à la précédente crise de Covid-19, les entreprises ont compris qu’il ne fallait pas stopper l’activité dans le contexte d’une crise. En effet, l’une des caractéristiques de chaque crise, c’est qu’elle s’arrêtera un jour et qu’une situation similaire à celle d’avant la crise redeviendra notre quotidien.
à quoi bon aller intégrer une dimension internationale ?
Je suis un chef d’entreprise qui développe mon activité en France, pourquoi m’intéresser aux marchés étrangers alors que les obstacles ont l’air nombreux ?
Laurent
Marc met en avant que s’internationaliser n’est clairement pas une obligation pour chaque entreprise. En effet on ne doit pas s’internationaliser juste car on a un partenaire étranger avec qui on travaille bien. De la même manière le fait que l’un de nos clients vit de l’autre côté de nos frontières ne constitue pas une obligation d’internationalisation.
Mettre son pied de l’autre côté de la frontière là où il existe déjà un marché avec clients et concurrents n’a que du sens s’il existe une stratégie bien pensée qui permettra à l’entreprise de connaître du succès lorsque le pas sera fait.
Marc met en avant deux clés pour réussir ce développement international :
- Il faut connaître la langue de l’autre pays. La maîtrise de l’anglais est essentielle mais l’idéal reste surtout d’aussi maîtriser la langue locale.
- Il est indispensable de connaître la culture de l’autre pays pour respecter les règles locales.
travailler à l’international : Les compétences clés
Quelles compétences spécifiques sont les plus recherchées aujourd’hui pour travailler à l’international, et comment les développer ?
Christiane
Les intervenants mettent en avant la grande difficulté qui est liée au fait de s’expatrier et la nécessité qui en découle d’avoir les compétences adaptées. Marc met surtout en lumière qu’il est important de vivre selon la culture du pays d’accueil. Il cite l’exemple des pays germaniques, où il faut venir quelques minutes avant le début des réunions et pas lors du début. Il est difficile d’être accepté localement sans le respect de la culture d’accueil.
de quelle manière être présent à l’international ?
Marc met en lumière que les grands groupes sont beaucoup plus compétents pour s’élargir à l’international que les PMEs et les ETIs. En effet, les premiers disposent en général d’un champ de compétences large qui permet de mobiliser les bons leviers, tandis que les derniers ont bien plus de difficultés pour cela. Marc explique aussi qu’une implantation dans un autre pays nécessite en général une présence physique. Il prend l’exemple de PROEVOLUTION et met en avant qu’être présent en Suisse et en Espagne est très difficile. Pour cet objectif, une personne issue de la culture locale en interne ou même une implantation physique sont nécessaires.
les premiers pas pour s’internationaliser
J’aimerais internationaliser l’activité de mon entreprise mais je sais pas par où commencer ?
Evelyne
Marc met en avant que la priorité est de connaître le marché local et ses caractéristiques, notamment en termes de concurrence, de réglementation et de culture. Ensuite, en lien avec ceci, il faut connaître la raison pour laquelle on veut s’internationaliser et les attentes qu’on a.
Une fois que ce cadre est défini, il est essentiel de trouver la bonne personne, la « key person » qui va permettre de mettre en place le projet d’internationalisation de l’entreprise. Dans l’idéal, il faudra que cette personne connaisse bien le pays visé et qu’il ait déjà une expérience dans le secteur dans lequel l’entreprise est présente.
Dans tous les cas, s’internationaliser n’est pas une tâche facile et il faut prendre en compte un grand nombre de facteurs pour réussir.
Les autres intervenants valorisent également l’importance d’adapter la culture d’entreprise pour permettre le développement et d’adapter les capacités de production. Ils mettent également en valeur la nécessité d’être accompagné dans tous les domaines par des spécialistes. partenaires commerciaux dans le pays d’accueil mais aussi dans le pays d’origine (comme BPI) peuvent être d’une grande aide, en particulier si on est une petite structure.
Réagir à une proposition d’emploi mieux payée à l’étranger
Je travaille sur Mulhouse et j’ai reçu une proposition d’emploi en Suisse qui paye plus du double de mon salaire actuel pour le même travail. Dois-je me méfier ?
Vincent
Les augmentations de salaire, cela vous fait-il rêver ? Qui irait refuser de percevoir une augmentation du salaire ? Dans tous les cas, on peut être sûr que peu d’employés auront la chance qu’a eu Vincent de voir son salaire potentiellement doubler. La seule condition pour lui est de changer d’entreprise et de pays. Mais cette condition ne vient-elle que avec les bénéfices visibles ou existe-t-il aussi un revers de la médaille ?
Marc explique que ce qui est en train d’arriver à Vincent est quelque chose de très courant dans les régions frontalières avec la Suisse. Cependant, les avantages viennent aussi avec des désavantages. Il cite notamment la protection sociale qui est bien meilleure en France et la difficulté à s’intégrer dans le pays d’accueil au départ et dans le pays d’origine lors du retour.
Le retour en France des expatriés
Marc met en lumière que si un salarié expatrié retournera en France, il aura du mal à s’intégrer à nouveau dans son pays d’origine. En effet, un Français vivant à l’étranger peut être moins Français culturellement qu’un étranger résidant en France.
Néanmoins, le retour d’un Français expatrié ne vient pas qu’avec des défauts. En effet, il permet aussi de se réinstaller dans son pays d’origine avec une expérience enrichie. Avec la bonne approche, le retour chez soi peut très bien se passer. Marc met aussi l’accent sur le fait que le retour est souvent un tournant dans la vie de l’employé. Environ 80% des employés rapatriés par leurs entreprises décident même de changer d’entreprise une fois revenus.
Marc insiste donc sur l’importance de la mise en place d’une étape clé pour bien réussir le retour : celui de faire un bilan de carrières. D’ailleurs non seulement l’employé sera probablement à la recherche d’une nouvelle entreprise, mais aussi les entreprises concurrentes seront souvent bien plus intéressées par l’expérience internationale du salarié que l’entreprise où il travaille actuellement.
Un bilan de carrière est possible avec PROEVOLUTION.
Le marché idéal pour son Développement international
« Quels sont les marchés les plus porteurs en 2025 pour mon entreprise ? »
Arnaud
Les intervenants mettent en avant que les marchés de l’Union européenne sont les premiers à être intéressants pour les entreprises françaises. Ils insistent cependant aussi sur l’importance des marchés asiatiques qui sont très dynamiques et des États-Unis.
Partir à l’international fait souvent peur aux Français. Pourtant, franchir nos frontières peut être une grande opportunité. Malheureusement, les pays voisins s’en saisissent souvent beaucoup plus que la France. Marc met d’ailleurs en avant que les jeunes Français sont aujourd’hui très attirés par l’export. La maîtrise de l’anglais s’est aussi beaucoup améliorée. Le cliché si populaire comme quoi l’Europe serait constitué d’une part de polyglottes et d’autre part de Français perd donc son lien avec la réalité. Marc pense très clairement que cette évolution doit être vue d’un œil positif. Il insiste également sur le fait qu’il faut vraiment encourager les jeunes à l’export.
Comment recruter à l’international ?
Je cherche à développer une filiale en Allemagne et recrute un responsable d’usine en Allemagne. je n’ai aucune candidature qualifiée, quel est le secret pour recruter là-bas?
Damien
La question semble totalement justifiée vu la nécessité de disposer de compétences interculturelles si on veut s’élargir à l’étranger.
Marc met en valeur qu’il est important de bien choisir la zone où on veut s’élargir. La tâche est plus compliquée en Bavière et en Allemagne de l’est. Marc insiste sur l’importance d’être accompagné par un cabinet de recrutement franco-allemand comme PROEVOLUTION ou de structures spécialisées pour mener à bien la mission.
Nous avons d’ailleurs déjà réalisé un webinaire sur le sujet du recrutement transfrontalier.
Comment vivre une expérience internationale ?
J’aimerais vivre une expérience de travail à l’international. Comment faire?
Hélène
Marc et les autres intervenants mettent en particulier l’avantage d’être jeune si on veut aller à l’étranger. Ils insistent notamment sur le fait qu’il existe la possibilité d’étudier à l’étranger ou d’effectuer des semestres à l’étranger. Les réseaux professionnels comme la CCE ou Business France peuvent aussi contribuer à cet objectif.
Merci à BFM Business
Nous souhaitons remercier à nouveau les équipes de BFM Business pour avoir sollicité l’expertise de Marc pour la quatrième fois. C’est toujours un plaisir d’intervenir sur le plateau. Nous vous invitons également à consulter nos précédents interventions avec BFM Business
Conclusion
L’internationalisation reste une opportunité majeure malgré un contexte économique et géopolitique tendu. Réussir à l’étranger exige une stratégie réfléchie, une bonne maîtrise des langues et une compréhension des différences culturelles. Que ce soit pour les entreprises cherchant à se développer ou les particuliers envisageant une expatriation, il est essentiel de bien s’informer et ne pas hésiter à bénéficier d’une aide extérieure.
